Il a pensé que j’étais sa terre
Il a commencé par me piétiner
Pour me réduire en poussière
Il a pris un arrosoir, a vidé de l’eau
Pour créer une pâte malléable
Il a voulu me façonner à sa manière
Le soleil a durci la terre qui s’est craquelée
En mille et mille éclats
Une pluie diluvienne a tout emporté
J’étais peut-être de la terre
Maintenant je suis rivière, libre
Je voyage
souriante face à la mer.
@catherinehuldakoch