Voile de neige

L’un n’ôtera jamais ce que l’autre possède d’admirable.

Il y a différentes façons d’aimer et nul Homme sur terre ne possède et ne possédera que lui-même.

Cette possession il faut l’aimer et la chérir chaque jour de l’existence comme un joyau éternel.

Ce joyau éternel s’il brille éclairera le chemin des aveugles et des sourds.

Sourds et aveugles sont ceux qui ne prennent pas soin de ce joyau que la vie a offert.

Quelque soit la marche ou la démarche, il faut arrêter le silence de ce présent.

Ouvrir le regard vers l’intérieur et entendre la musique du cœur.                               

La force se nourrit d’elle-même, elle court dans les veines de ceux qui croient.

Croire est la projection de comment le cœur bat et l’âme comme un voile s’en drapera.

Un arrêt sur l’image de tes inspirations, de tes aspirations te rendra léger

comme le voile de la neige qui recouvre la terre pour la rendre plus fertile.

@catherinehuldakoch

Rien ne meurt , tout se transforme

Assise dans le souvenir d’une brise légère

Regardant au loin l’azur de ce contour

De la nuit étincelante se fait jour

Nulle douleur, sans regret, que la mer

Le tout, une unité sans faille

Ronde de ses cycles

Vaporeuse

Tu es là

Tu es là comme au loin de ce jour

Ronde comme une nuit étincelante

Sans regret, sans douleur

Une unité sans faille, brise légère

L’azur de ton contour, assise

Mer vaporeuse

Souvenir

Tu es là

Ronde, la nuit étincelante

Regardant  ses cycles, assise

Mer, une unité sans faille

L’azur sans regret

Comme au loin, sans douleur

Souvenir

Ton contour, brise légère

Vaporeuse

Tu es là, vivant.

@catherinehuldakoch

Un souffle de vie

La terre s’est calmée

Les bourrasques se sont apaisées

Simple, puissante et douce

une lueur, un éclat

la clarté qui nous a attendrie

Tant de fois et de fois souhaitée, rêvée

tant de fois obscurcie, noirâtre

entre deux planches, elle flotte

un rayon évident, en suspens

qui a toujours été

un lien d’ hier et d’aujourd’hui

réunit, assemblé, maintenant.

Qui appartient déjà au passé

et qui est inscrit dans l’éternité

entre le toujours et le peut-être

un souffle de vie.

@Catherinehuldakoch

L’eau

Des parapluies se promènent

Ombrelles colorées à la tige figée

La pluie grise est désarmée

Rien ne s’imprègne plus sur ce plastique

Le temps aura raison de son impuissance

L’eau réputée invincible

Ne s’infiltre plus,

Glisse et s’écrase

En contre-bas

Tic, tic, tic

Continuant ce chemin aride

Un drame acide

Elle, porteuse de vie

Sombre désespoir

Emporte l’existence

Fragile calice

Devenu poreux

L’Homme croit se mettre à l’abri

Détourne la matière

Pour son profit

Laissant sa trace

Empreinte du sort

Nulle conscience

Sans remord

@catherinehuldakoch

Si beau, l’éphémère

Il a dit mon instinct ne me trompe jamais

elle a dit : il me joue des tours.

Elle, elle se trompe toujours

elle ressent ce qui s’évapore.

Elle croit que c’est, parce que c’est là

puis ça disparaît comme si ça n’avait pris naissance

en fait elle pensait pouvoir

mais il n’y a rien à faire, c’est plein de sens

Elle rencontre des êtres emplis de vide

qui erre dans la vie, des fantômes

la peur collée au ventre des échecs passés

une vie de rouleau compresseur, dévasté

Oui, elle ressent ces choses bouleversantes

des gens brillants qui ont des bleus dans l’âme

comme des paquets, sur un dos fragiles

qui montrent une image forte d’eux-mêmes

Il y a quelques jours, un homme

Une agilité du discours, de l’humour

qui ne l’a trompe pas, elle

elle prend une main, réelle

qui est déjà partie au loin, vaporeuse.

Se dévoiler, se mettre à nu

puis rougir, ressentir

c’est tellement beau, sensible

que ça leur a fait tellement peur.

Il est parti

Son âme lui criait

tu sera libre comme le vent , j’aime ce rouge à joue

On ne retient pas le vent qui a les joues colorées

Elle a vécu, seule cette histoire

Une tristesse, étreinte

une douleur pressée

une rencontre si belle

si brève

Si ronde et douce

Si beau l’éphémère, mais si beau de toi.

Soit forte!

@catherinehuldakoch

Lurraren eta haize

Ribbon haizean hegan

Sauvage,

le bateau sur la grève arrimé un instant l’appel de la vie  et des gens, tu sais.

Il existe des chênes à l’abri des tempêtes quand la vie se déchaîne se fait lourde  et naine, oui mais….

Toute voile dehors dans la tourmente le gréement face au temps  qui mord litham des déserts Nomade et terre.

Quand terre et vent se rencontrent, à l’instant des bourrasques s’engouffrent sable mouvant, s’étonnant.

Un chant et un champ dansent sous le vent.

Et pourtant.

Il se promenait, elle méditait auprès de son chêne  ,elle, ancrée dans la terre lui s’envolant avec un ruban

Ha !

Un récit dichotomique pour une magie atomique quelques heures de poussières d’étoiles électriques, océan.

@Catherinehuldakoch

18 ans, enfin!

Il a pensé que j’étais sa terre

Il a commencé par me piétiner

Pour me réduire en poussière

Il a pris un arrosoir, a vidé de l’eau

Pour créer une pâte malléable

Il a voulu me façonner à sa manière

Le soleil a durci la terre qui s’est craquelée

En mille et mille éclats

Une pluie diluvienne a tout emporté

J’étais peut-être de la terre

Maintenant je suis rivière, libre

Je voyage

souriante face à la mer.

@catherinehuldakoch

La souffrance

C’est comme les racines

C’est comme l’oxygène

D’un arbre

Un besoin pour grandir

Un arbre a la sagesse

L’hiver il se repose

Stocke l’énergie

L’été

Appuie-toi contre son tronc

Et médite .

Cendre

Le temps passe et il passera

Vous ressemblerez à ces personnages d’ailleurs

Sur une carte postale jaunie

Oubliée dans ce tiroir

Bien rangée avec les autres cartes cornées

Comme à un moment précis, le plus précieux

Mystérieux de cette rencontre

Une lumière qui va s’effacer chaque jour

Un peu plus, dans la nuit

Seul cette carte vous reliera à nous

Sous un Amas de poussière d’étoiles

Hors système

Puis un jour, vous n’existerez plus

Juste votre mort rappellera

Au vivant une existence

Qui est déjà, cendres

et renaissance.

On ne va rien emporter avec soi

Ainsi

Tout objet est éphémère

Comme toute pensée

Ainsi

Qui viennent et partent

La vie sur terre n’est qu’un souffle

Ainsi

Il reste ce que tu as accompli

Dans ta bienveillance ou ton ignorance

Ainsi

Aime les autres comme tu aimerais être aimé

Tes actes et tes mots sont puissants

Ainsi

Distribuent-les à bon escient

La terre a bien voulu t’accueillir

Ainsi

Prends soin d’elle comme un enfant

Ta communauté t’a ouvert les portes

Ainsi

Chaque jour soit reconnaissant

Fais le vide de temps en temps

Ainsi

Tu rempliras ton esprit de bien

Tu rempliras ton esprit de bienveillance

Remercie ton Dieu et tes pures croyances

Ainsi

Chaque jour tu progresseras

Donne la main à celui qui n’a rien

Ainsi

Ton esprit et ton cœur seront dans la joie

N’oublie pas que toute vie est éphémère

Ainsi

Sème des graines qui seront vigoureuses

Respecte chaque élément de vie

Ainsi

Ta vie sera clémente

Un jour la mort sera là

Ainsi

On ne va rien emporter avec soi

Tu seras prêt

@CatherinehuldaKoch