Suicide de l’arnaque virtuelle

Lui, elle le croyait pur

Elle le croyait net

Ce n’était qu’un leurre

Un mirage, une erreur

Caché derrière son internet

Un jeu sans pudeur

Un jeu sans odeur

Elle buvait ses paroles

Il exploitait ses images

Merci le réseau

Merci aux racailles

Il n’y a pas d’âge pour blesser

Il n’y a pas d’âge pour se cacher

Elle a cru en tes promesses

Tu n’étais qu’un vent de passage

Ton harem virtuel

Ta poubelle irréelle

Elle avait un cœur pur

Tu n’es qu’une ordure

Tu as défloré son cœur

La balle est partie,

elle aussi.

Hommage à toutes les victimes des arnacoeurs

@catherinehuldakoch

Candela

Toi, tu es moi

Je suis toi

Nous, on forme une communauté

Je suis ton modèle

Tu es mon modèle

Petit, grand

Fort ou modeste

Si tu tues, tu me tues

Si tu mens, tu me mens

Si tu trompes, tu me trompes

Si tu conspires, tu conspires contre moi

Je vois ta honte, tu vois ma honte

Je regarde ton désespoir, tu vois mon désespoir

J’évalue tes manques et tu évalues mes manques

Je ne te juge pas, tu ne me juges pas

Que laisses-tu pour nous ?

Je t’offre un miroir

Comme un antique tableau

Mire le  reste de notre humanité

Contemple ta beauté, contemple ma beauté

Souffre de ta douleur, souffre de ma douleur

Console-toi, console-moi

Et

libère-toi  et libère-moi

Aime, j’aimerai avec toi

Des années pour apprendre à aimer

Un jour pour sombrer

Apprends, j’apprendrai avec toi

L’équilibre de candela

Ta vie ici, n’est qu’un infime passage

@catherinehuldakoch

Nobles mains de l’artiste

Sur les accords d’une guitare, d’un archet cyprès

Toucher les plumes des anges

Pureté blanche des nuages

Cisèlent la déesse de la terre

Glisse le pinceau sur cette symphonie

Toucher les plumes des anges

Pureté blanche des nuages

Sculpte le chêne, manie truelle

L’eau émerge

Toucher les plumes des anges

Pureté blanche des nuages

Nobles mains de l’artiste

Dessine le monde

@catherinehuldakoch

Elles sont belles nos montagnes!

Tableau de Giovanni Segantini (1858-1899)
Ave Maria dans la montagne, vers 1890

Elles sont belles nos montagnes

Automatiser

Délocaliser

Armer

Elles sont belles nos montagnes

Moins de fabriques, moins d’ouvriers

Chômage

Moins de services, moins d’employés

La compta en Inde

L’informatique en Pologne

Le directeur au Bahamas

Le service du personnel « lourder »

Délocaliser= chômage, perte de liens humains

Elles sont belles nos montagnes

Je suis le robot love  » qu’avez-vous envie d’entendre? »

Je suis le robot caisse à votre service  » débrouillez-vous »

Je suis robot tôle poste à votre service « mais servez-vous vous-même »

Je suis robot banque à votre service, « machine détraquée revenez demain »

Je suis le robot téléphone à votre service « rappeler plus tard, toutes nos lignes sont occupées »

Je suis le robot ordinateur à votre service « veuillez remplir ce formulaire, on vous répondra bientôt »

Je suis le robot caisse à votre service « désolé je n’ai pas appris à parler, ni à sourire mais dépêchez-vous, quoi !»

 

Automatiser =chômage, perte de liens humains

 

Elles sont belles nos montagnes

Reste les fabriques d’armes

« Ne pas se couper du monde »

Vendre quelques fabrications maison pour l’exportation

Nourrir les conflits armés, loin de nos belles montagnes

Et recevoir en toute bonne conscience les réfugiés

Sur nos belles montagnes.

Armer= travail et retour du lien humain

Elles sont belles nos montagnes

Mais CHUT !

La faute est : la monnaie, la bourse, le manque d’employés et d’ouvriers formés et spécialisés, l’école, l’agriculture, les jeunes, les vieux, les autres, surtout les autres…

Elles sont belles nos montagnes.

@catherinehuldakoch

 

 

 

@Catherine Hulda Koch

Mortel

Mortel

Rien n’est mauvais en soi si cela et seulement si cela peut servir le plus grand nombre.

Pas seulement un Homme, pas seulement une Nation mais l’ensemble de l’humanité

Il n’y a pas que le présent, l’avenir se conjugue au conditionnel.

Les conditions sont : la justice, l’équité, le partage et la paix dans la foi d’un monde meilleur.

La Terre ne fait que vous accueillir une seconde dans l’espace temps, il faut en faire un bon usage,

Mortel.

La Terre n’appartient qu’à elle-même, si l’humanité meurt à cause de sa bêtise.

Elle, survivra et s’adaptera d’une façon ou d’une autre.

Puissiez-vous partir en bonne conscience et digne de vos actions

Puissiez-vous vous retourner et compter plus d’actes positifs que d’actes négatifs, pour tous.

Il n’y a pas qu’une pensée, il y a des pensées

Il n’y a pas qu’une culture, il y a des cultures

Il n’y a pas qu’un savoir, il y a des savoirs

Mais la voie du milieu est le seul chemin de la sagesse.

Puissiez-vous garder l’esprit ouvert, tolérant et respectueux pour toutes formes vivantes.

@Catherine Hulda Koch

Site de rencontre

 

Votre profil est magnifique

J’adore vos cheveux

J’adore votre sourire

J’adore votre ligne

Oh vous mangez des spaghettis

Et des rigatonis

Je vous envoie un cœur

Voulez-vous rentrer en contact ?

Nous trouver une date ?

Je vous envoie deux cœurs

J’adore vos cheveux

J’adore votre sourire

J’adore votre lingerie

Vous aimez le shoping

Et le camping

Voulez-vous rentrer en contact ?

Nous trouver une date ?

Je vous envoie 3 cœurs et un baiser

J’adore vos cheveux

J’adore votre sourire

J’adore vos seins nus

Oups !

Un mot de travers

Lourdé

Un grain de beauté sur le derrière

Lourdé

une pensée pas similaire

Lourdé

Un pet de travers

lourdé

Bien on recommence !

Votre profil est magnifique

J’adore vos cheveux

J’adore votre sourire

J’adore votre ligne

Oh vous mangez des spaghettis

Et des rigatonis

Je vous envoie un cœur..

@Catherine Hulda Koch

Tronquer

La rencontre de ce soleil éclatant

De cette douceur

De ces fils soyeux

La lourdeur brumeuse éteinte

De ce broyage nacré

De ces fils entremêlés

De ce miroir tronqué

J’ai cru, j’ai su

J’ai vu, pas cru voir

Dispersé, je me suis noyée

Labyrinthe abyssal

Impasse écrasante

La boue de mes entrailles

Cliché prototypique

Idées dématérialisées

Aberration de ma duperie

D’un soleil éclatant

Amputée de joie

Ombrageuse rencontre

Sans teint

Vitre noire

Cassée

Lumière soit douce

Ne m’aveugle plus

@catherinehuldakoch

Singulièrement

IMG_20160330_152945
Cette dormance souriante
Murmure du silence
Fort de cette alliance
Aux lueurs de l’aube béante
 
Sur le flanc de l’horizon
De cette main aimante
Ce tableau d’encre
Le chant fut à l’unisson
 
Nul n’aurait pu prédire
Les murs de la tour
Le bonheur du jour
Souffler un tel désir
 
Inspire  l’appétence
De la fraicheur aimante
Une âme peine traînante
Marque  l’acescence
 
Sourire de cette réminiscence
De cette gracile pâleur
Ornement sans heurt
De la beauté des sens

@catherinehuldakoch

Entre ciel et terre

Photo_071208_006

Ne pas choisir

C’est

 Un choix

Ne pas voir

N’enlève pas

Les choses

Avancer

Permet

De reculer

L’existence

Mariant

L’essence

Nourrissant

La différence

Des conventions

Figées

Demain

Fracassées

Une forme

Qui

Apparaît déjà sous un autre.

L’existence empoigne l’essence

Empoisonne le choix qui l’emprisonne

Nulle forme ne fige les conventions

L’échelle chromatique se nourrit de multitude

L’arc en ciel est une gamme céleste

Graine de Paix

Aire

Pourquoi ne me regardes-tu pas

Pourquoi ne me regardes-tu plus

Pourquoi tes yeux me fuient

Tu te tais et te rends complice

Ne me hais point

Tu la regardes, fais gonfler son orgueil

Quand tu avais mal, je t’ai écouté

Quand tu souffrais, je t’ai bercé

Quand tu voulais mourir, je t’ai fait renaître

Quand tu ne pouvais plus respirer, je t’ai offert de l’air

Tu fermes les yeux

Le tu et le je ne sont plus complices

Le tu et le je ne sont plus compagnon

Tu t’es détourné, retourné

Tu enfles les rangs de la propagande

Tu hantes les couloirs de la mort

Et moi, j’essaye d’attraper ce dernier espoir

Qui reste dans ce monde

Cette dernière lumière

Cette lueur infime

Cette petite luciole

Cette pauvre douceur

Cette graine de pacotille

Regarde-moi

Prends-moi

Chante-moi

Berce-moi

Je suis la paix, la tienne, la nôtre.

@catherinehuldakoch