Des parapluies se promènent
Ombrelles colorées à la tige figée
La pluie grise est désarmée
Rien ne s’imprègne plus sur ce plastique
Le temps aura raison de son impuissance
L’eau réputée invincible
Ne s’infiltre plus,
Glisse et s’écrase
En contre-bas
Tic, tic, tic
Continuant ce chemin aride
Un drame acide
Elle, porteuse de vie
Sombre désespoir
Emporte l’existence
Fragile calice
Devenu poreux
L’Homme croit se mettre à l’abri
Détourne la matière
Pour son profit
Laissant sa trace
Empreinte du sort
Nulle conscience
Sans remord
@catherinehuldakoch